jeudi 24 décembre 2009

Le drôle de noël de Scrooge





Auteur : Charles Dickens
Traducteur : 

Titre anglais : Christmans Carol

Editeur : Le Livre de Poche Jeunesse

Collection : Classique collège
Roman jeunesse dès 10 ans - Contes - Noël - 
Pages : 156
Parution : Septembre 2009







4ème de couverture

Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L’entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s’il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.


Je vais vous faire un court résumé puisque la 4ème de couverture est bien explicative.
Il s’agit donc de l’adaptation de l’œuvre de Dickens : Un chant de Noël, un conte très célèbre. 
Ebenezer Scrooge est un marchand de Londres, vieillard égoïste, riche, rempli d’avarice. Il est solitaire et l’entend bien rester ainsi, il est insensible au bonheur. Il n’a que faire des personnes qui l’entourent, aussi bien de son neveu qui s’évertue chaque année à l’invité pour fêter Noël ; comme il reste aussi insensible à la pauvreté qui touche son employé, Bob Cratchit.  Et du coup personne n’apprécie ce vieil avare qu’est Ebenezer Scrooge.
Mais en ces veilles de fêtes, Ebenezer Scrooge va vivre un drôle de Noël (lui qui déteste ce jour de fête). En effet, il va faire la rencontre de 3 spectres qui vous lui montrer tour à tour sa vie passée, son présent et son futur. Ils vont tenter de lui démontrer que le comportement qu’il a ne peut en rien lui amener quelque chose de bon et surtout pas d’être heureux.
Mais est-ce que cette plongée dans le temps va lui faire comprendre certaines choses ou pas ?
Je m’arrêterais là bien évidemment même si beaucoup d’entre vous connaissent déjà la réponse ;-) 

Voici un joli conte écrit par Dickens qui aborde, comme il le fait souvent dans ses œuvres, la pauvreté. Il dépeint la vie des miséreux en cette période de Noël, au cœur de Londres. 

On a l’impression de sentir le brouillard nous frôler et sentir également les châtaignes griller tellement Dickens nous fait part de détails pour nous retranscrire cette vie Londonienne. 

Et puis il nous fait bien la caricature de ce vieil homme acariâtre. 

Un classique à lire pour petits et grands que je voulais proposer en ce jour de 24 décembre pour une pensée, aussi, à tous ceux qui ne peuvent pas fêter Noël.


Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009



lundi 21 décembre 2009

Le symbole perdu




Auteur : Dan Brown
Traducteur :

Titre original : The lost symbol

Editeur : JC Lattès

Thriller - Suspense - Enquête - Franc Maçonnerie - 
Pages : 595
Parution : Novembre 2009








4ème de couverture : 


Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.




On retrouve dans ce livre, Robert Langdon. Héros déjà rencontré dans les livres de Dan Brown (Da Vinci Code, Anges et Démons). Robert Langdon, professeur en symbologie à Harvard, réputé pour être un éminent connaisseur de l’histoire des sociétés secrètes reçoit une invitation un peu inattendue de la part de son ami Peter Solomon, son mentor de longue date qui est aussi un haut gradé de la Franc-maçonnerie. 


En effet, il le convoque à Washington, au Capitole, pour remplacer au pied levé l’oratrice qui devait faire le discours d’ouverture du gala privé du Conseil du Smithsonian où toute l’élite culturelle était invitée. Robert Langdon ne peut refuser ça à son ami et de plus un avion serait mis à sa disposition pour l’amener jusqu’à Washington. 

Lorsqu’il arrive au Capitole, personne n’est là pour l’accueillir. Après s’être dépêché pour arriver à la salle de conférence indiquée ; ouvrant les portes de la salle, le sourire aux lèvres de Robert Langdon commence à s’atténuer. La salle est vide, pas de chaises, pas d’invités. Que des touristes. Là, Robert Langdon se dit qu’il s’est peut-être trompé de salle. Il file vers la Rotonde du Capitole, rencontre un gardien qui lui signale qu’il n’y a absolument pas de réception ce soir. Quelque chose ne tourne pas rond. Il prend contact avec l’assistant de Peter Solomon et là, d’après les réponses de la personne qu’il a au bout du fil, des frissons lui glacent l’échine. Il va bientôt faire une macabre découverte. Interpellé par des brouhahas, Robert Langdon va voir comme tous les touristes présents, une main coupée, ensanglantée, piquée sur une tige de bois afin de la maintenir vers le haut, le doigt pointant vers le plafond et les fresques du dôme du Capitole. Robert, d’après la bague Franc-maçonnique, va comprendre qu’il s’agit là de la main de son ami Peter Solomon.

De ce moment là, tout va s’enchaîner à une vitesse incroyable. La CIA est en un rien de temps présente sur les lieux. Pourquoi ? C’est la question que se pose Robert.

Robert Langdon va devoir retrouver et sauver son ami, mais le temps est compté. Le ravisseur, Mal’akh, demande à Robert Langdon de trouver un mystérieux portail (ésotérique) où serait caché le plus grand secret de tous les temps, gardé et caché par la Franc-maçonnerie. Ce secret changerait la face du monde.
Profil de Mal’akh : homme musclé, imberbe, tatoué sur presque tout le corps (je dis presque car il n'y a qu'au sommet de son crâne que rien n'est encore inscrit). Il procède à des rituels, s’auto-flagelle.


Robert Langdon va devoir déchiffrer une multitude d’énigmes et découvrir qui sont les bons et les mauvais dans cette histoire. Car d'après lui tout n’est pas clair avec la CIA. D'ailleurs l'arrivée de Robert Langdon n'était pas prévue, il a été convoqué au matin même, pris un avion... Et avant l'arrivée de la CIA au Capitole, l'enquêteuse de la CIA savait déjà que Robert était à Washington...

Mal’akh va aussi s’en prendre à la sœur de Peter Solomon, Katherine, qui fait de grandes recherches en noétique. Les recherches scientifiques de Katherine traitent sur le pouvoir de la pensée humaine. Mal’akh réussi à s’introduire dans les locaux, très réservés pourtant, où travaille Katherine. Il tente de la tuer et brûle tout son laboratoire.
Elle va réussir à échapper aux mains de Mal’akh et va trouver Robert Langdon qui va lui apprendre que son frère à été kidnappé et que l’on ne sait même pas s’il se trouve encore en vie. Elle va se joindre à Robert Langdon dans une course contre la montre remplie de codes secrets à déchiffrer.



Aventure intense riche en événements.


J’ai trouvé dans ce livre une aventure haletante qui se passe sur une courte durée. 

Courses poursuites entre les personnages divers, déchiffrages de codes ésotériques. On reçoit une multitude d’informations parfois un peu « complexes », ce qui m’a valu une bonne concentration pour cette lecture. 

J’ai passé un très bon moment avec cette histoire, de bons rebondissements. 

L’ambiance Franc-maçonnerie, sociétés secrètes, que je ne connaissais pas m’a fait découvrir beaucoup de choses. 

L'auteur insère des faits-historiques dans l'histoire et du coup c'est intéressant. On découvre ce que renferment les sous-sols de Washington par exemple. 


Enfin bref, une bonne lecture où le suspens est là du début à la fin.






Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009


dimanche 20 décembre 2009

La rivière à l'envers




























Auteur : Jean-Claude Mourlevat

Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : Romans
Roman jeunesse dès 10/11 ans - Aventure - Fantastique - Quête - 
Pages : 191 (Tome 1) 160 (Tome 2)
Parution : Octobre 2009 et Décembre 2009


La rivière à l'envers, tome 1 - Tomek
Tomek, un orphelin de 13 ans, tient la petite épicerie de son village. Un soir, une jeune fille entre dans sa boutique et lui demande s'il vend de "l'eau de la rivière Qjar". "C'est l'eau qui empêche de mourir", dit-elle.
Ainsi commence, pour le garçon, un immense voyage qui va le conduire à la forêt de l'oubli, au village des Parfumeurs, sur l'île inexistante...
Parviendra-t-il à retrouver Hannah, à l'autre bout du monde, là où coule, à l'envers, cette rivière fabuleuse ?


La rivière à l'envers, tome 2 - Hannah
Dans la rivière à l'envers, Tomek nous entraînait dans son incroyable quête : trouver la rivière Qjar et son eau qui empêche de mourir. Nous marchions avec lui sur les pas de Hannah. Cette fois-ci, c'est Hannah elle-même qui raconte son voyage sur la vertigineuse Route du Ciel, puis à travers le désert. Son récit nous fait découvrir des contrées nouvelles, mais on y retrouve aussi des paysages connus : la Forêt de l'Oubli, la prairie, l'océan...



Merveilleuse histoire, originale, entre le réel et l'imaginaire. On démarre dans un univers réel avec Tomek, orphelin de 13 ans qui tient donc l'épicerie de son village. Un jour vient dans sa boutique la jeune Hannah, inconnue du village, qui lui demande s'il a de l'eau de la rivière Qjar celle qui empêche de mourir. 

Le garçon se voit contrarié de lui dire non, lui qui d'habitude a tout dans son magasin. Tant pis lui dit Hannah, je vais m'en aller à sa recherche.

Le lendemain et les jours qui suivirent, Tomek découvre en lui-même qu'il aimerait bien revoir cette jeune fille, et qu'il aimerait bien avoir une existence plus aventurière que la sienne et découvrir d'autres mondes. Et ensuite il reviendrait au village. Alors il décide de suivre les traces d'Hannah, d'essayer de la rejoindre et d'entreprendre avec elle la quête de cette eau qui empêche de mourir.


Au long de ce voyage nous allons tomber dans le monde imaginaire, quel bonheur.


Tomek va croiser les chemins d'êtres qui n'existeraient pas dans notre vie réel. Des personnages très attachants.

Et il va parcourir des contrées improbables elles aussi dans la vie réelle comme la Forêt de l'Oubli, le village des Parfumeurs. Rencontres et séparations tout au long de ce périple mais il croise souvent les pas d'Hannah mais n'arrive pas à la rejoindre.

Dans le Tome 2, on découvre tout d'abord la famille d'Hannah, son parcours avant d'arriver dans le village de Tomek, ce grand voyage qu'elle a parcouru. Elle a traversé des territoires immenses et a vécu de multiples aventures. Puis nous découvrons la route qu'elle a pris pour aller à la conquête de la rivière à l'envers, là où il y a cette eau miraculeuse. Elle croise les mêmes chemins que Tomek, a souvent rencontré les mêmes personnes. Mais parfois aussi elle s'est retrouvée sur d'autres chemins que Tomek et a fait de nouvelles rencontres, et c'est pour cela qu'ils se sont bien souvent croisés. Alors nous découvrons ce qu'a vécu Hannah lors de ce périple.
Mais vont-ils réussir enfin à se retrouver dans cette quête.............


Une histoire merveilleuse tel un conte. 
Et je peux vous dire que même en tant qu'adulte, en lisant ces 2 tomes, 
on voyage au pays des rêves au fil des pages...


Une délectation cette lecture ! 

J'ai pris un réel plaisir à lire cette merveilleuse épopée entre le réel et l'imaginaire. 

Très belle histoire avec pour originalité ces 2 tomes qui nous permettent d'avoir les vues et les pensées de Tomek dans le tome 1 et celles d'Hannah dans le tome 2. C'est tellement appréciable d'avoir un point de vue différent selon les protagonistes de l'histoire...

Rien n'est identique entre ces 2 tomes puisque chacun a vécu des aventures extraordinaires et différentes.

L'épopée est intéressante, amsuante, émouvante.

Ecriture merveilleuse de Mourlevat, comme bien souvent plein de poésie.

 Un très gros coup de coeur pour moi en lecture jeunesse 
et toujours l'écriture merveilleuse de Mourlevat.



samedi 12 décembre 2009

Swap mille-feuilles



Quand Edelwe  a lancé un swap Mille-Feuille alliant cuisine et lecture, 
je me suis dis c'est pour moi. Merci d'avoir eu cette idée et d'avoir organisé ce swap.



Aujourd'hui est donc le jour où l'on peut dévoiler notre colis reçu.
L'arrivée du colis est toujours très agréable, on redevient enfant
et il est difficile de résister devant ce paquet.
Déballons le vite !!

Je vois une enveloppe, je m'empresse de l'ouvrir pour voir qui m'a envoyé ce gros paquet. Et oui, nous n'avions pas connaissance du nom de la personne qui allait nous gâter.

J'ouvre l'enveloppe où je découvre le gentil mot de Lancellau sur une belle carte qui me fait penser à un papotage littéraire autour d'un café.

Grande enfant que je suis, je continue donc, le sourire aux lèvres, à ouvrir mes paquets et j'ai ainsi pu découvrir de merveilleux cadeaux.

A l'ouverture, de très jolis paquets rouges et jaunes.
Le tout décoré par les bons soins deLancellau.




@ Photo non libre de droit - She reads a book






@ Photo non libre de droit - She reads a book




De vrais merveilles :Lancellau m'a gâté, commençons par les livres.

Chocolat amer de Laura Esquivel, que j'avais noté depuis pas mal de temps maintenant dans ma lal et que j'ai prévu de lire pour mon challenge abc2010
La soupe de Kafka de Mark Crick que je ne connaissais pas. Mais dans la liste d'Edelwe je dois dire qu'il m'interessait beaucoup car la 4ème de couverture me faisait craquer. Donc Lancellaua fait une très bonne sélection.
Et puis un livre d'Anne Martinetti - Desserts à lire et à croquer en compagnie des Petites Filles modèles et de quelques autres un peu moins sages. Mais bien évidemment je vous reparlerais de ces livres dans des billets futurs.

Elle m'a offert un très beau carnet de recettes "Le thé des écrivains" qui est fait avec du très joli papier. Avec un petit mot d'entrée de sa part, marquant ce swap. Et de délicieuses recettes telles que Torsades feuilletées à la tomate, Osso bucco de dinde, Fondant au chocolat. De quoi se régaler. Elle a joint aussi un petit carnet "Mon carnet de cuisine" pour mes petites anotations diverses.

Continuons l'ouverture des paquets, une plaque de chocolat et des M&M's, MMMmmmm. De la tapenade et de la pastinade (de quoi se régaler). Du thé vert.



Un épluche légumes julienne, et puis Lancellau a créé spécialement pour moi un marque-pages Swap Mille-Feuilles et un petit plateau.

Un grand merci à toi Lancellau !!!!
Et pour découvrir là où est parti mon colis, cliquez ici







Chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009 

jeudi 10 décembre 2009

L'empreinte sanglante






Auteur : Collectif (Franck Thilliez, Karine Giebel, Maxime Chattam, Olivier Descosse...)

Editeur : Fleuve Noir

Polar - Nouvelles - Suspense - Psychopathe -
Pages : 286
Parution : Novembre 2009










4ème de couverture : 


L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue…
Un sujet proposé par l’un des pères de la littérature américaine il y a un siècle et demi.1 défi relevé par huit maîtres du thriller réunis pur la première fois.7 nouvelles inédites, sept intrigues d’exception.Un livre que vous ne pourrez lâcher avant d’avoir suivi toutes les pistes de L’Empreinte sanglante…


Pourquoi il sort de l’ordinaire, me direz-vous. Et bien parce que l’idée de ce livre démarre de « L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue… ». De cette phrase, 8 auteurs de thrillers français ont dû en faire un jeu d’écriture et transporter le lecteur sur les pas de cette empreinte sanglante. Mais en le transportant sur différentes pistes puisque bien évidemment chaque auteur à son propre univers. Cette idée et cette phrase sont proposées par Nathaniel Hawthorne (mort en 1864) et la phrase est extraite de Idées et germes de nouvelles. Cette phrase « L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue » marque le début de ces 7 nouvelles policières. Très différentes chacune.

Bien sûr je ne vais pas vous faire un résumé de chaque nouvelle, juste vous dire 2 / 3 mots sur chaque.

Ma plus belle histoire d’amour – Raphaël Cardetti :
Une course poursuite dans la neige, un peu lente au début puis ça s'accélère  et on comprend le déroulement qu'en s’empressant de terminer la nouvelle qu'on ne peut lâcher qu'une fois arrivé au bout de la lecture. 

Le fracas de la viande chaude – Maxime Chattam :
J’avoue ne pas avoir vraiment aimé cette nouvelle car un peu trop barbare à mon goût.
Vous êtes dans la tête d’un tueur en série et vous vous retrouvez au cœur d’une vraie boucherie. 


Le raid – Olivier Descosse :
J’ai bien aimé cette nouvelle. Un bon rythme. Des retrouvailles d’amis qui se sont retrouvés grâce à facebook. Etant jeunes ils participaient à des raids, ils les organisaient aussi. Et là, le groupe pour fêter les retrouvailles décide d'organiser un raid sur une île désertique Mexicaine.
Mais bientôt un des leurs va être retrouvé mort et le raid va tourner au drame.


Délocalisation – Eric Giacometti et Jacques Ravenne :
Une nouvelle sur fond d’intrigue économique puisqu’il s’agit là d’une prise d’otage de dirigeants d’entreprises par les employés de l’usine. L’usine doit être délocalisée et il y a rébellion. L’intrigue vous prend jusqu’à la fin de la nouvelle pour connaître le dénouement.

J’aime votre peur – Karine Giébel :
L’échappée d’un tueur d’un hôpital psychiatrique. Il n’a qu’une envie, se retrouver face à celui qui l’a envoyé dans cette unité psychiatrique. Les polices bloquent les routes mais il arrive à se faire passer pour quelqu’un d’autre et va accompagner un groupe d’enfants en voyage. J’ai aimé le style d’écriture, la présentation de l'auteur avec une indication horaire qui y figure. J'ai aimé aussi la sensibilité du tueur qui se déteste lui-même, chose que fait bien paraître l'auteur au personnage. Une bonne intrigue, bien ficelée. 

Dernier contrat – Laurent Scalese :
Où l’empreinte sanglante nous emmène dans le milieu des effaceurs (souvenez-vous du film Léon). Une nouvelle bien construite qui m’a fait découvrir l’auteur. 

Ouroboros – Laurent Thilliez :
Une nouvelle très originale, entre réel et imaginaire. Dans cette nouvelle,Ouroboros est le titre d'une bande dessinée et nous sommes entraînés au fil des pages de cette BD. Une fin un peu déroutante par contre.


Une découverte sympa avec ce livre de nouvelles et cette originalité de partir d'une même phrase pour en extraire différentes nouvelles. 

Je remercie les éditions Fleuve Noir de m’avoir envoyé et fait découvrir ce livre. 

L’originalité d’une phrase type pour début de chaque intrigue et 7 intrigues ingénieuses et aux univers différents m’ont fait apprécier cette lecture. 7 différentes façons de suivre cette empreinte sanglante. 

Celle-ci nous a donc emmené sur différentes pistes possibles. Un beau défi relevé par 8 auteurs français qui donnent dans le thriller. 

J’ai apprécié plus certaines nouvelles policières que d’autres mais après c’est un choix personnel que chacun, en lui-même, peut définir par ses propres goûts. Et puis dans chaque nouvelle il y a une réflexion de la part de l'auteur sur le meurtrier. C'est intéressant.



Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009


lundi 7 décembre 2009

Les aquariums lumineux





Auteur : Sophie Bassignac

Editions : France Loisirs pour les Editions DENOEL

Collection : Piment
Roman - Espionnage - Voisinage - Tranche de vie 
Pages : 228
Parution : Mars 2008










4ème de couverture : 

Fenêtres sur cour dans un immeuble parisien…Excentrique et rêveuse, Claire, observe, derrière ces « aquariums lumineux » où évoluent ses voisins, les coulisses de leurs tragédies muettes. Jusqu’au jour où, bouleversée par sa rencontre avec M. Ishida – énigmatique et séduisant japonais -, sa vie contemplative change brutalement d’étage. Dès lors, de soupçons en secrets révélés, Claire va devoir affronter la réalité. Une toute autre aventure… 


Claire Brincourt, trentenaire qui vit dans son petit monde comme dans un rêve, est correctrice dans une maison d’édition, elle guette les coquilles. Elle a une vie quasi tranquille, entre son travail et ses médecins, ses phobies et ses angoisses. Ah oui, depuis qu’elle est toute petite elle souffre de la peur d’être malade. Elle est aussi terrorisée par le bruit. On pourrait penser que c’est une fille névrosée lorsque certains collectionnent les porte-clés ou bien les capsules de bouteilles, Claire, elle, collecte les tics et habitudes des humains qui l’entourent. 

Claire réside à Paris, dans un immeuble où chaque appartement à une vue sur une cour intérieure. Et tel le film « Fenêtre sur cour », Claire observe et vit au rythme de ses voisins. Les gens l’intéressent. Et à dire vrai, chacun dans l’immeuble observe l’autre et s’écoute…

Elle assiste donc aux disputes à répétition de ses voisins du dessous, Antoine et Louise, toutes fenêtres ouvertes. Des disputes auxquelles leur petite fille Lucie assiste. Lucie que Claire garde parfois. 
Claire observe aussi les habitudes de M. Ishida,  séduisant japonais travaillant à l’ambassade du Japon qui occupe l’appartement face aux fenêtres de l’appartement de Claire. Elle a d’ailleurs beaucoup sympathisé avec lui, et apprécie passer des soirées en sa compagnie, autour d’un thé et souvent dans le silence. 

Donc Claire prend plaisir à suivre le cours de la vie de ses voisins jusqu’au soir où, prenant le thé chez son ami M. Ishida, elle aperçoit de la lumière dans l’appartement au-dessus de chez elle, un appartement qui était jusque là inoccupé. Claire est tout de suite terrifiée par le fait que ces nouveaux voisins là pourraient changer l’existence de Claire en lui faisant subir des tas de nouveaux bruits…Depuis elle guette afin de découvrir s’ils sont plusieurs. 

Elle va découvrir que c’est un homme seul, elle va bientôt faire sa rencontre près de la loge de l’immeuble. Et à vrai dire, au fur et à mesure du temps elle le trouve plutôt encombrant. Elle qui n’aime pas recevoir chez elle, lui, va réussir à s’y incruster. Elle est totalement surprise par elle-même, elle qui d’habitude ne laisse entrer personne, elle accepte que l'inconnu entre dans son espace…. Claire s’interroge au sujet de ce nouveau voisin car il pose énormément de questions sur la vie personnelle des habitants de l’immeuble et surtout sur M. Ishida. Pourquoi s’intéresse t-il autant à M. Ishida ??

Et depuis l’arrivée de ce nouveau voisin tout dérape dans la vie de Claire, elle se sent traquée et suivie dès qu’elle sort de l’immeuble…

Voilà qu'on espionne les voisin !!

Claire vit au rythme de ses voisins, observe leurs comportements et ça lui plaît… peut-être pour oublier son existence à elle, un peu fade à son goût. 

Elle est entourée de livres, d’ailleurs il y a quelques références littéraires. 

On a un personnage très solitaire. 

Un premier roman plaisant à lire, sans rien d’exceptionnel pourtant mais où on s’attache à Claire, jeune femme qui vit dans son petit monde.  

Au début on se demande ce qu’il y a dans sa tête mais au fur et à mesure on la comprend mieux et on se prend d’attache à cette Claire qui court médecins, musées ; et qui observe le comportement des humains pour oublier sa solitude. 

Je ne dirais pas que c’est un roman marquant, mais une lecture agréable qui m’a fait passer un bon moment et on est pris dans l’histoire avec l’envie d’en connaître son déroulement et dénouement car dès l’arrivée de ce nouveau voisin, Rossetti, tout change et tourne en semi thriller psychologique… 

Un moment lecture bien sympa.



Voici un extrait que j'aime beaucoup. 
Un extrait qui parle des livres : 

Lors de ces premières rencontres avec son nouveau voisin du dessus : 

[…]-Je corrige des manuscrits pour un éditeur.-Je comprends mieux. Vous travaillez chez vous, le nez dans les bouquins toute la journée…-Oui et alors ?- Oh ! Rien, Je me demandais comment vous viviez. Je vous aperçois dans l’escalier avec votre petit cartable. Dans la cour, avec votre sac-poubelle. Vous vivez dans une sorte de camp retranché dans cet immeuble, avec vos bouquins, comme… » Il allait dire comme les vieux mais il n’osa pas. Pourquoi cette agressivité entre eux ? Son but était de la mettre en confiance et il s‘apercevait qu’il faisait l’inverse. Le regard de Claire s’était éteint comme la lumière qu’on coupe dans une pièce qu’on quitte. Elle se leva pour lui signifier que l’entretien était terminé. Elle se sentait lessivée. Ces réflexions sur les livres, toujours les mêmes depuis des années qu’elle les entendait, c’était déprimant. « Je ne voulais pas vous blesser, dit Rossetti en se levant.- Je suis habituée. Les gens qui n’ouvrent jamais un livre ont toujours les mêmes réflexions sur les gens qui lisent. C’est un peu lassant, c’est tout.- Que leur répondez-vous ? » dit-il pour l’encourager, pour que cette rencontre ne soit pas un fiasco total et pour en préparer une autre, possible. Claire prit deux livres sur une étagère, un dans chaque main.« Il y a autant de différence entre celui-ci et celui-là qu’entre vous et moi. Avec les livres, un jour vous êtes à Prague en 1912 avec de jeunes intellectuels juifs, le lendemain à Tokyo en 1823 et vous devisez dans une maison de thé avec des geishas, à Paris en 1930 dans les beaux quartiers ou à New York en 1896 dans la tête d’un jeune roturier ambitieux…Quel être humain pourrait me proposer de tels voyages, quelle vie me permettrait de faire autant de rencontres ? »Claire se tut. Son cœur battait la chamade. C’était un sujet qu’elle abordait le moins possible tant il la rendait fébrile. […]



Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009


jeudi 3 décembre 2009

Les années 60 pour les Nuls






Auteur : Stéphane Benhamou

Editeur : First

Collection : Pour les Nuls
Documentaire adultes - Culture des années 60 - 
Pages : 357
Parution : Mai 2009











4ème de couverture : 

Fan des sixties, retrouve tes années folles...

Les années 60, c’est un peu notre dernier âge d’or. Aux yeux des baby-boomers comme des plus jeunes, elles incarnent le fantasme d’une époque porteuse de tous les espoirs, durant laquelle les perspectives de progrès paraissaient infinies et, la croissance économique aidant, l’avenir assuré pour chacun.Cet ouvrage ressuscite un temps insouciant où l’on vivait sans airbag ni ceinture, au rythme des chansons des Beatles ou de Françoise Hardy, le Petit Livre rouge de Mao dans une poche et le dernier numéro de Salut les Copains dans l’autre. Il retrace la toute-puissance de l’Etat gaulliste, l’angoisse du conflit nucléaire, la lutte pour les droits civiques et le combat des femmes, également emblématiques de la décennie. Et, pour finir sur une note plus légère (les années 60 n’en ont pas manqué !), il décrit cinquante icônes, lieux, objets, films ou chansons cultes. Le hit-parade des sixties !


Comment résumer ce livre, la 4ème de couverture le fait tellement bien.

Ce livre n’est pas seulement, comme on pourrait le penser, une approche de l’univers de Salut les Copains. C’est plus que ça. Il retrace toute l’histoire des années 60 et il ravivera nos mémoires.  

Il s’est passé de nombreuses choses, de nombreuses révolutions dans différents domaines : révolution politique, sociale, culturelle…Les esprits étaient innocents et on pensait à réinventer le monde.Les choses changent. 

Y a-t-il une vie après le travail ? Les loisirs vont faire leur entrée en scène. On part sur la route des vacances sur la nationale 7 ou l’autoroute du soleil. On part au camping des Flots Bleus mais aussi en camping sauvage. Ou encore au Club Med. La passion des sixties pour les voitures n’a pas de frein, les populaires, les minis, les familiales, les coupés, les mythiques.
Les villes poussent comme des champignons. Première ville nouvelle à sortir de terre en 1968 est Evry dans l’Essonne. On construit aussi les premières tours de la Défense. Les Grandes surfaces aussi font leur apparition.


Les sixties c’est aussi les premières greffes du cœur. La télé en couleur. La conquête spatiale.Le renouveau culturel avec les cinéastes de la nouvelle vague (Godard, Truffaut, Melville, et bien d’autres encore), les avant-gardes littéraires et théâtrales. Côté littéraire, justement, une nouvelle génération d’auteurs apparaît dans les années 60. La critique se met à chercher de nouveaux romanciers, jeunes de préférence. En 1963, un auteur de 23 ans, Jean-Marie Le Clézio, décroche le prix Renaudot pour son premier roman, Le Procès Verbal. […] Mais la critique a également appris à mépriser le succès. Françoise Sagan dont le succès ne se dément pas depuis Bonjour tristesse (1954) est qualifiée de « phénomène ». Traditionnelle patrie de la littérature, la France n’est pas la seule à voir son paysage littéraire remodelé au cours de la décennie. Partout dans le monde, en Amérique, mais aussi dans les anciennes colonies où la parle se libère, fleurissent de nouveaux talents. (extrait du livre)La mode descend dans la rue, la mode mini, les yéyés donnent le ton.

Parmi toutes les révolutions des années 60, à l’approche de 1968, une a libéré les esprits et les corps, je parle bien évidemment de la révolution sexuelle. La sexualité sort du lit conjugal. « Faites l’amour, pas la guerre ». La première révolution sexuelle a été de considérer que la contraception n’était pas seulement une affaire de « bonnes femmes ». Chaque citoyen responsable devait se battre pour en finir avec l’ordre sexuel institué en France par les lois de 1920 condamnant très sévèrement l’avortement et la contraception. (extrait du livre)


Mais tout n’était pas rose dans la société des sixties. La lutte pour les droits civiques pour tous. La peur du conflit nucléaire est présente. La construction du Mur de Berlin commence en 1961. La Guerre du Vietnam qui se terminera en 1975... Et la France qui s’ennuie, Mai 68 où le livre nous détaille les raisons de la colère.


Je remercie vivement Babelio et les Editions First de m’avoir offert ce livre.


Bref vous l’aurez compris, ce livre foisonne de renseignements et cette décennie est très riche en événements très importants. Mais je ne peux tous les résumer ici. 

Des icônes ont fait leur apparition. Des lieux ont marqués leur importance. 

Ce livre est très intéressant on apprend beaucoup de choses et on se remémore de nombreux faits historiques. 

Je conseille ce livre sur cette décennie qui a vraiment fait bouger les choses et le cours de la vie.


Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Décembre 2009