lundi 28 juin 2010

Le petit Lexicon, le jeu des mots suspects





Auteur : Jacques Van Geen

Editeur : Tornade
Collection : Be funny
Humour - Langue française
Pages : 288
Parution : Juin 2010










4ème de couverture


SAVEZ-VOUS CE QU'EST...
Un macrobite, un nycthémère, une cuculle ?

ETES-VOUS PLUTOT…
Déconfès, éburné, conoïde ?
AIMEZ-VOUS…
L’hyperprosexie, les pétéchies, les tricouses ?
PREFEREZ-VOUS…
Scotomiser, poculer, paloter ?

Si vous n’en savez rien et que vos amis aussi ignorent le sens de ces vrais mots vraiment suspects, jouez ensemble à trouver la bonne définition parmi celles qui vous sont proposées…

Plus de 600 définitions rigolotes dont un tiers seulement sont vraies, richement illustrées par maître Charles Dutertre.


Une idée originale ce petit Lexiconle jeu des mots suspects. Dès que l’on ouvre ce petit livre, on rigole du début à la fin.

Si je vous dis enculasser, ou encore pétéchiesexpartitenycthémère… non non, je ne suis pas malpolie !!!!! Il s’agit là de mots de la langue française tout ce qu’il y a de plus convenables, mais qui, je vous accorde, peuvent paraître suspects.

Mots issus du jargon médical, technique ou mots anciens rarement utilisés désormais, ils peuvent, en effet, exciter nos esprits mal placés. Si, si, il y a des esprits mal placés !! 

Ce qu’il y a d’original, en plus d’enrichir notre quotidien, question langue française, c’est que ce petit Lexicon est donc très bien pensé puisqu’en plus d’être dictionnaire, ce livre est aussi jeu.
Entre amis, en famille, vous pourrez lancer ces mots suspects pour un moment de délire. Pour chaque page, un mot. Un mot est égal à, 3 définitions proposées et 1 citation par définition. Sur les 3 définitions proposées, une seule est bonne et correspond à celle du mot.
En ce qui concerne les définitions faussées, elles sont donc bien entendu, inventées et ça promet des rigolades, croyez-moi.
Les solutions sont données en fin du livre.

Un livre-jeu à savourer. Déjà la présentation est très belle, car ce petit livre carré est tout argenté, donc bel objet. 

Puis la présentation intérieure, est tout aussi charmante, une page concerne un mot. Il est aussi question d’illustrations dans ce livre, elles sont amusantes, explicatives mais elles peuvent nous induire en erreur pour trouver la bonne définition…tout est donc là pour passer un agréable moment.

Et donc, vous l’aurez compris, on apprend des mots de la langue française rarement utilisés et qui peuvent éveiller le côté mauvais esprit de certains d’entre nous, et c’est très drôle. Les mots sont rigolos, mais les définitions et citations le sont, elles-aussi !!

Un petit exemple ci-dessous pour vous montrer, et la présentation bien pensée et l’humour que vous pourrez retrouver en tournant les pages de ce livre.







mardi 22 juin 2010

19 Juin 2010, Salon du livre de Vannes



Le week-end dernier a eu lieu la 3ème édition du Salon du Livre de Vannes, 
et depuis sa création, je ne manque jamais d'y aller.


Cette fois-ci, rendez-vous pris avec 2 autres blogueuses bretonnes, Loulou de Ma librairie Virtuelle et Joëlle de La bibliothèque du Dolmen.


Un beau ciel bleu plane sur Vannes en ce début d'après-midi, je rejoins les Jardins des Remparts de Vannes, beaucoup beaucoup de monde, chaque année encore plus. Un petit sms reçu de la part de Loulou, et nous nous retrouvons devant le stand de Louis Velle et Frédérique Hébrard, couple écrivains-comédiens-scénaristes qui pour ma part m'avaient charmé notamment avec Le Château des Oliviers.

Enfin donc, je mets un visage sur Loulou et Joëlle, puis nous nous dirigeons chacune dans les allées du Salon, nous nous retrouverons plus tard.

Je les quitte donc, et tente de me faufiler dans les allées qui contenaient beaucoup de monde. 
Au passage, je vous fais profiter de quelques photos :

Louis Velle - Frédérique Hébrard présents avec leur dernier livre
Tant qu'il y aura des chats...dans une famille.
Et Catherine Laborde et Thomas Stern présentant
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime.



@ Photo non libre de droit - She reads a book






Je me dirige vers le stand de Bernadette Pécassou-Camebrac, auteur que je n'ai encore jamais lu mais dont j'avais déjà inscrit à ma lal, depuis pas mal de temps, plusieurs titres. Rencontre très agréable, puisqu'elle parle très facilement avec les lecteurs, notamment sur son dernier livre L'impératrice des Roses (que j'ai bien évidemment acheté).

Je me dirige ensuite à la rencontre de Delphine de Vigan, une personne très avenante également. Petit échange concernant son livre No et Moi que je n'ai pas encore lu mais que je viens d'acheter. Elle me signale entre autre, qu'il sera prochainement adapté au cinéma 


@ Photo non libre de droit - She reads a book





Ayant vu auparavant, la liste des auteurs présents, je cherche donc désormais Barbara Constantine dont j'ai entendu beaucoup de bien sur les blogs, et avait donc noté quelques titres, et je suis repartie avec  A Mélie, sans mélo.
Il y a aussi Nathalie de Broc, je suis attirée par son livre La tresse de Jeanne.


@ Photo non libre de droit - She reads a book



Et bien entendu, je ne vais pas manquer d'aller acheter le livre Intrigue à l'anglaise d'Adrien Goetz, depuis le temps que ses livres sont inscrits à ma lal.....

Puis dernier livre acheter, un livre que j'avais relevé auparavant et dont le résumé m'avait fait extrêmement rire Le musée de l'homme - le fabuleux déclin de l'empire masculin de David Abiker. L'auteur a accepté que je prenne une photo de lui, mais  que le mieux serait une photo avec moi ! bon du coup je ne vous met pas la photo, je la garde pour moi, auteur très charmant et très drôle. David Abiker est écrivain et chroniqueur pour France 5France Inter et le magazine Femme Actuelle.

Autrement, qui ai-je donc croisé...


@ Photo non libre de droit - She reads a book


Et au passage, petite photo prise de Laurent Kérusoré (Plus belle la vie) qui vient d'écrire un livre A pleine Vie. Nelson Monfort était aussi au Salon du livre de Vannes - C'est à vous Nelson.


@ Photo non libre de droit - She reads a book



Voilà, beaucoup trop de monde pour atteindre les stands de BD, dommage.... et les allées se remplissant de plus en plus, je me dirige vers le point de rencontre avec Joëlle et Loulou, dans les jardins.
Petite photo souvenirs bien entendu pour clore cette belle après-midi.


@ Photo non libre de droit - She reads a book




Et pour terminer ce billet voici mes achats, 
et une photo de 2 dédicaces sur les 5 obtenues :

@ Photo non libre de droit - She reads a book



Delphine de Vigan : nos utopies d'enfance, nos illusions perdues et nos rêves éternels. Amicalement.

David Abiker : dédicace qui m'a bien fait rigoler : Pour Aurélie, Ce Musée où elle conservera tous les hommes de sa vie !



vendredi 18 juin 2010

La mécanique du diable




Auteur : Philipp Pullman
Traducteur : Agnès Piganiol

Titre original : Clockwork or all wound up

Editeur : Flammarion
Collection : Castor poche
Roman jeunesse à partir de 10/11 ans - Fantastique - Automate
Pages : 85
Parution : 16/03/2000










4ème de couverture

Demain, l'horloge de la ville doit s'enrichir d'un nouvel automate. Mais l'arrivée du célèbre docteur Kalmenius, génie de l'horlogerie, marque le début d'une abominable nuit... Sa présence semble en effet entraîner une série d'incidents de plus en plus inquiétants. La mécanique du temps serait-elle dictée par une logique diabolique ?

Allemagne, nous sommes dans la ville de Glockenheim. Nous avons remonté le temps et nous nous arrêtons à l’époque où les horloges marchaient avec un mécanisme, des ressorts…
 
L’histoire débute un soir dans une auberge, tout le village s’y regroupe généralement pour boire un verre et écouter surtout,les histoires à faire peur que conte l'écrivain Fritz. Cette soirée se trouve être la veille d’un grand évènement dans ce village.

En effet, village d’horlogers, la tradition veut que les apprentis horlogers lorsqu’ils terminent leur apprentissage, doivent ajouter à l’immense horloge du village un automate de leur création. Une horloge où les automates sont tous reliés au mécanisme de celle-ci, un mécanisme qui met une année entière pour faire apparaître tous les automates sur la façade.
Il se trouve que c’est le dernier jour de formation de Karl, il vient donc fêter cet évènement dans la taverne avec son maître et les villageois. Mais Karl n’est pas joyeux et plutôt désespéré à l’idée de décevoir et son maître de formation et le village tout entier. Il n’a pas crée d’automate…et tous les villageois le lendemain matin, vont attendre en bas de l’horloge, avec impatience, de découvrir le nouvel automate qui viendra s’ajouter aux nombreux déjà existants.
 
Il va se confier à son ami l’écrivain, Fritz. Alors Fritz pour le réconforter va lui avouer que ce n’est pas alarmant non plus, et que lui l’écrivain a aussi un problème pour son récit de ce soir. Car en effet, pour le conte qu’il doit lire ce soir devant les villageois, il a juste créé le début mais n’a pas trouvé encore de fin… Il lui explique alors qu’il ne faut pas s’alarmer, qu’il faut improviser.
 
Arrive le moment où l’écrivain Fritz doit prendre la parole et conter son histoire. Tous les villageois sont à l’écoute comme à chaque fois. Et l’histoire que Fritz récite est effroyable comme d’habitude. Chacun est tout ouïe, jusqu’au moment où l’histoire de Fritz se rencontre avec la réalité. L’un des personnages de Fritz, le plus terrifiant, vient en personne de rentrer dans l’auberge parmi les villageois. Ce personnage est le Dr Kalmenius, un génie de l’horlogerie et un immense créateur d’automates. Alors Fritz prend peur, met au feu son récit, et s’enfuit de l’auberge en hurlant aux villageois de partir aussi loin que possible de ce Dr Kalmenius. Fritz connaît la suite de ce qu’il a écrit et qu’il n’a pas encore eu le temps de lire, et vu que l’histoire qu’il a inventé est terrifiante… et sans fin rappelons-le aussi… tout laisse à penser que justement tout peut arriver...
 
Tout le monde s’en va en courant, sauf Karl. Il est intrigué par quelque chose que le Dr Kalmenius a apporter, caché sous un tissu.
Je ne peux vous dévoiler ne serait-ce qu’un peu, la suite, car vous découvririez le reste de cette histoire extraordinaire.
Ahhh, voilà un livre jeunesse ayant pour thème le fantastique et qu’on ne peut lâcher.

Vous me direz, il ne fait que 85 pages. Tel un conte, il m’a charmé du début à la fin. Il est original aussi, car à l’intérieur de cette histoire, l’auteur a glissé des petits encarts qui s’adressent aux lecteurs de sorte que l’auteur commente sa propre histoire.

Les premières lignes de ce livre commencent par une réflexion à ne pas négliger (vous trouverez l’extrait ci-dessous) et qui commente très bien ce livre aussi.
 
L’histoire est une petite merveille, à faire peur (passages sanglants), à faire réfléchir aussi. Car au milieu de cette diablerie un brin haletante, cette histoire nous fait réfléchir sur des points forts de la vie quotidienne, le partage, l’honnêteté, le mérite, l’amour…et surtout la tentation, plaisir du diable en personne.

Et oui tout ça est caché au milieu de ce livre à l’esprit diabolique où la fiction rencontre le réel. Ce qui est intéressant aussi c’est ce phénomène de création d’un être imaginaire qui vient s’intégrer dans la vie réelle. L’intrigue se déroule avec de nombreux rebondissements, le suspense est présent et je suis sûre que les jeunes lecteurs (et adultes aussi j’en suis certaine) trouveront plaisir à lire ce livre fantastique. Un livre qui je crois est parfois travaillé en milieu scolaire et qui a de quoi être décortiqué.

Je vais désormais me méfier, que les personnages des livres que je lis, n’entrent pas en scène !!




 Extrait :
 
« Dès qu’on remonte l’horloge, les aiguilles se mettent en marche. Il y a quelque chose d’implacable et de terrifiant dans la ronde des aiguilles autour du cadran. Tic, tac, tic, tac… ! Millimètre après millimètre, elles avancent sans répit, et leur tic-tac nous accompagne jusqu’à la tombe.
Certaines histoires fonctionnent de la même manière. Une fois que le mécanisme est enclenché, rien ne peut plus l’arrêter, et les personnages ont beau faire, ils ne peuvent rien changer à leur destin. L’histoire que vous allez lire est de ce type. Vous êtes prêts ? Alors commençons. »



Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Juin 2010

mardi 15 juin 2010

Elegie pour Laviolette





Auteur : Pierre Magnan

Editeur : Robert Laffont
Policier - Série Laviolette - Héritage - Alpes
Pages : 263
Parution : Mai 2010












4ème de couverture

"J'avais été laissé pour mort par l'assassin, que j'avais poussé au crime en le persuadant qu'étant seul avec moi, il ne risquait rien à me faire disparaître. J'avais cependant adressé au juge Chabrand une lettre qui lui racontait ma mort et tous les détails de l'enquête l'ayant précédée. Il arriva avec ma lettre le soir même dans l'estafette des gendarmes. Grâce à leurs torches électriques, ils trouvèrent un cadavre entier, celui de l'assassin qui n'avait pu se résoudre à me donner le coup de grâce car il m'aimait bien dans le fond. Le transport de justice dénicha aussi un demi-cadavre : moi, gisant sur le ventre, le nez sous une touffe de thym, baignant dans une mare de sang. Chabrand m'avoua plus tard que, dans le fourgon qui fonçait vers l'hôpital toutes trompes dehors, il avait failli me secouer par l'épaule, afin de me signaler le clair superbe qu'il faisait là-dehors, grâce au croissant de Diane et à la conjonction Vénus-Lune qui venait d'apparaître sur le filigrane du ciel". Ainsi le commissaire Laviolette n'est pas mort ! Au contraire, il est chargé d'une nouvelle enquête : un homme vient de s'éteindre à l'hôpital de Gap, et les neveux spoliés portent plainte pour captation d'héritage. Le décès est naturel. Deux détails pourtant : la veuve a célébré ses noces avec le mourant quatre jours auparavant en évinçant la maîtresse en titre, et on a trouvé sur les mains de la victime d'abondantes traces de talc...


Voilà que le commissaire Laviolette, proche de la retraite, est muté dans la région de Gap. Lui qui au cours d’une précédente enquête avait été laissé pour mort… Il quitte donc Digne. Il va devoir travailler sur une enquête, en compagnie du juge Chabrand avec qui il a déjà eu affaire de nombreuses fois auparavant. 

On lui confie l’affaire d’un homme d’un certain âge ayant succombé à une folle nuit d’amour avec sa jeune épouse. Les héritiers pensent qu’il ne s’agit pas d’une mort naturel, et que l’on veut mettre la main sur leur héritage. Mais le décès est considéré comme naturel pourtant…
Laviolette est sceptique à cette conclusion, le talc retrouvé sur les mains de la victime, entre autre, laisse perplexe notre inspecteur.

Laviolette arrive dans un village perdu de la région de Gap. Connaissant les ficelles de la région, il arrive avec des souliers ferrés adéquates pour la région, non pas comme le juge Chabrand arrivé sur les lieux avec ses beaux souliers et qui au premier coup d'oeil sur les godillots de Laviolette se fiche royalement de lui. 

Dans ce village perché des hauteurs de Gap, il va y découvrir un cimetière bien étrange et faire la connaissance des anciens du village, bien méfiants envers les gens qui ne sont pas du coin. Il va tomber amoureux du pain qu’on y fait, il montera d’ailleurs jusqu’à ce village, dans sa deudeuche, juste pour y acheter son pain. Mais il n’y a donc pas que le bon pain qui l’attire, cet étrange cimetière l’intrigue aussi. Il va fureter, écouter les cancans du village, et un peu à la Maigret, il va faire des découvertes sur d’autres morts suspectes, et découvrir notamment l’histoire d’une tontine.
Qu’est ce donc me direz-vous ? Il s’agit là d’un groupement de personnes qui mettent en commun des biens, des capitaux, qui reviennent au dernier survivant... mystère mystère me direz-vous.

Lu dans le cadre de Masse Critique Babelio.



Je ne connaissais pas du tout. Nous sommes en plein polar du terroir avec ce commissaire Laviolette. Je voulais découvrir Pierre Magnan, il est vrai qu’ayant ce personnage dans une série d’enquêtes, j’aurais plutôt souhaité démarrer par la 1ère enquête mais lorsque Babelio a proposé ce livre, je me suis dis pourquoi pas découvrir enfin le commissaire Laviolette. 

Il y a pas mal de références à d’anciennes enquêtes, alors il est vrai que c’est un peu difficile de bien comprendre ce qui s'est passé ultérieurement en n’ayant pas lu les précédentes enquêtes mais bon… 

Le personnage du commissaire Laviolette, de son prénom Modeste, est hors du commun, pour lui pas d’ordinateur ni de matériel sophistiqué, il se fie à son sens de la déduction et pratique toujours les vieilles méthodes. Modeste Laviolette est aussi amoureux des femmes, la chevrière du village perché des hauteurs de Gap, ne va pas laisser notre commissaire indifférent. Ce personnage emblématique, Commissaire Laviolette, est interprété par Victor Lanoux pour les diffusions de téléfilms sur France Télévision.

Pierre Magnan a une écriture remarquable, un vocabulaire riche, le langage poétique, il nous parle d’une région ensoleillée qu’il connaît bien. Cependant une chose m’a dérangé dans cette lecture, la lenteur… Cette lecture, je l’ai faite en 2 fois. J’en ai lu une première partie, et le rythme ne me tenant pas en haleine pour poursuivre, j’ai reposé le livre pour le reprendre ultérieurement. C’est vraiment la seule chose qui ne m’a pas convenue dans cette lecture, le rythme. J’aime généralement qu’en on est tenu en haleine avec moultes rebondissements, quand le rythme est soutenu et là ce n’est pas le cas. Alors bien entendu, là, c’est juste mon avis personnel par rapport à mes goûts habituels en lecture.

Mais je ne regrette pas non plus cette lecture, rien que pour la richesse d’écriture de Pierre Magnan.

Je remercie donc Babelio ainsi que les Editions Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir la belle écriture de Pierre Magnan, alors même si je n'ai pas été "emballée" par le rythme, je renouvellerai l'expérience avec cet auteur, notamment avec le livre "La maison assassinée" qui avait été adapté au cinéma.



Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Juin 2010


mercredi 9 juin 2010

L'homme aux cercles bleus





Auteur : Fred Vargas

Editeur : J'ai Lu
Collection : Policier
Polar - Série Adamsberg - Enquête - Criminologie -
Pages : 220
Parution : 1996












4ème de couverture :


" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.




Première rencontre avec le commissaire Adamsberg, pour ma part, ainsi que dans la série puisqu’il s’agit là du 1er volet de la série avec ce personnage.
 
Adamsberg prend ses fonctions dans le 5ème arrondissement de Paris, dans cette équipe il fera la connaissance du lieutenant Danglard. Duo que nous retrouverons au fil de la série.
 
Il y a  une mystérieuse affaire qui intéresse Adamsberg, puisque depuis quelques temps maintenant, de curieux cercles bleus sont dessinés à la craie bleue sur les trottoirs de Paris, des cercles dessinés autour d’objets diverses : des déchets, petits baigneurs, capsules de bières, revues, chaussures, pattes de pigeons…. Une phrase toujours inscrite à la craie bleue, autour du cercle : « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? ».

Au total une soixantaine d’objets encerclés en 4 mois, toujours découverts au petit matin, et on peut remarquer que le rythme s’accélère. Cette affaire intrigue donc Adamsberg, il pressent quelque chose…
 
Danglard, lui, ne comprend pas du tout cet intérêt que peut porter Adamsberg à cette affaire pour le moins banale. Des objets encerclés… il s’agit là de quelqu’un qui s’amuse.
Mais bon, Danglard est bien obligé de suivre les instructions de son supérieur, lorsqu’ Adamsberg lui demande désormais d’aller photographier chaque cercle découvert et ce n’importe où dans Paris, puisque ce maniaque ne couvre pas que le 5èmearrondissement.

Mais le jour où Danglard part photographier un énième cercle, il ne s’agit pas là de débris ou d’objet quelconque. Dans le cercle bleu se trouve une femme, égorgée. Bien entendu à partir de ce moment l’enquête se corse et je ne peux vous révéler la suite concernant cette enquête.
En parallèle à l’enquête, une femme se prénommant Mathilde se présente auprès du commissaire Adamsberg afin de savoir si il peut retrouver un homme aveugle qu’elle a rencontré récemment. Celle-ci, fait part à Adamsberg de l’affaire des cercles bleus dont tous les journaux parlent, et lui signale qu’elle suit un homme chaque nuit, celui-ci pourrait bien être l'homme aux cercles bleus. Cette femme va l’intriguer, il viendra plusieurs fois la voir dans son logement, un logement aux appartements partagés, notamment avec une vielle femme qui vient souvent dans l’appartement de Mathilde, il s’agit de Clémence. Viendra s’ajouter en locataire, l’homme aveugle qu’Adamsberg aura pu retrouver. Toutes ces personnes se trouveront être dans l’entourage d’Adamsberg au cours de son enquête, pour différentes raisons et seront des interlocuteurs récurrents pour Adamsberg au cours de cette affaire.

Cette lecture était donc, comme je l’ai signalé,
ma 1ère rencontre avec Fred Vargas et aussi avec le commissaire Adamsberg.
 
Au début, je me suis dis que cela n’allait pas forcément me plaire, car un peu plat. L’enquête n’était pas vraiment au rendez-vous, puisque les traits de caractère du commissaire Adamsberg sont plutôt la patience, la déduction, et l’attente ;-)
 
En effet, il attend de voir ce qu’il se passe au fil de cette mystérieuse affaire. Donc en somme, pas d’indice révéler, pas de rythme haletant où l’on fait travailler son cerveau pour déchiffrer les codes et indices qui nous sont révéler… Ma première pensée était donc que j'allais m'ennuyer ... et bien que nenni !
 
En fait, on s’attache énormément aux différents personnages, on apprend à connaître Adamsberg, sa déduction et son incroyable patience, et on se prend à aimer cette mystérieuse affaire des cercles bleus. Plus on avance dans le livre, plus on y est accroché et l’on tient absolument à connaître ce maniaque des cercles bleus qui désormais tue, et vu qu’il y a quelques rebondissements dans l’affaire…. ça met du piment. L’originalité de l’affaire y est aussi pour quelque chose, au début on se pose la question, mais où veut nous emmener ce maniaque avec ces cercles bleus qui entourent des débris et objets diverses… puis le, et les meurtres… là on commence à se poser pas mal de questions.
 
Il n’y a pas que le personnage d’Adamsberg, on fait la connaissance aussi de son lieutenant Danglard, que l’on retrouvera dans les autres enquêtes. Un lieutenant souvent porté sur le vin, et une situation sociale assez difficile avec à sa charge 5 enfants. On prend donc l’attache de ces 2 personnages, en somme plaisants. Les déductions d’Adamsberg sans recherche préalable sont assez surprenantes, elles surprennent aussi bien nous lecteurs, que les personnages du livre au cours de l’histoire, car les déductions du commissaire Adamsberg font toujours la surprise du lieutenant Danglard qui est toujours ébahi par les trouvailles de son chef. L’histoire est bien ficelée car Fred Vargas nous fait aller sur des fausses pistes, et il n’y a que le dénouement qui nous donne les clés de l’énigme des cercles bleus.
 
J’ai apprécié cette lecture, même si au début c’était pas parti pour, et je renouvellerais bien entendu avec d’autres enquêtes du duo Adamsberg et Danglard, personnages que j’ai apprécié.



mardi 8 juin 2010

Les dessous des dinosaures






Auteur : Cécile Colin-Fromont / Luc Vivès
Illustrateur : Vincent Boyer / Charles Dutertre

Editions : Tourbillon
Collection : Histoires naturelles
Documentaire jeunesse à partir de 8/9 ans- Dinosaures -
Pages : 43
Parution : 6 Mai 2010








4ème de couverture :

Au Crétacé, voici plus de 130 millions d’années, ils règnent sans partage sur la Terre…
Les dinosaures peuplent alors tous les continents, les reptiles marins sillonnent les océans et le ciel est le royaume des reptiles volants. Dans l’ombre de ces formidables seigneurs, les premiers mammifères, de tout petits animaux nocturnes et furtifs, semblent attendre leur heure. À la disparition des dinosaures, un âge nouveau va s’ouvrir. Les mammifères se multiplient, se diversifient, des plus petits aux plus gigantesques. Ils partent à la conquête des océans et des airs, et gagnent les places laissées vides par les seigneurs disparus du Crétacé.»

Les auteurs : Cécile Colin et Luc Vivès sont les anges gardiens des galeries de paléontologie et d’anatomie comparée du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Ces collections comptent parmi les plus anciennes et les plus riches du monde, et il n’est pas un fossile, pas un squelette, que Luc et Cécile ne connaissent jusqu’au bout des os ! Passionnés, passionnants, quand leurs précieux protégés ne leur demandent pas trop de soins, ils se consacrent à en étudier et à en faire connaître l’histoire.


Documentaire jeunesse qui a pour thème, les dinosaures. Vous me direz, il en existe plein.

Mais celui-ci a une originalité, c’est qu'il ne va pas retracer le panel de dinosaures, il va plutôt expliquer comment les dinosaures se sont imposés, comment ils ont évolué sur la planète, et comment ils ont laissé la place aux mammifères.
 
Les auteurs sont des scientifiques, et ont donc matière côté recherches en paléontologie pour expliquer à l’enfant toutes les découvertes sur l’évolution des dinosaures. Voici un exemple, les auteurs vont expliquer la parenté des dinosaures du Crétacé et les oiseaux d’aujourd’hui. Ce documentaire est en plus très ludique, très bien expliqué. Un sommaire riche, de nombreux schémas explicatifs…
Vous comprendrez donc que ce livre est fort intéressant, ce n’est pas un banal livre sur les dinosaures, il retrace toute l’évolution, puis la multiplication des mammifères (des gros comme des petits) et la disparition des dinosaures.
 
Tout, pas à pas est décortiqué, expliqué… je vous donne quelques grands titres comme exemples : L’invention des dinosaures – Les naturalistes entrent en scène – Une nouvelle science : La paléontologie – La vie au Crétacé – La foire aux herbivores – Nids de dinos – Les milieux marins – La fin d’un règne – Le cortège des survivants – Les oiseaux, dinosaures d’aujourd’hui….


En somme un livre documentaire jeunesse,
fait par des scientifiques qui ont beaucoup de réponses à apporter.

Des informations intéressantes donc, mais aussi très diverses et parfois empruntant un ton humoristique de par le texte ou bien de par les illustrations.

Parlons de celles-ci justement, elles sont vraiment très agréables à regarder, bien explicatives elles aussi. Diverses, dans le sens où l’on retrouve tantôt des dessins, tantôt des gravures, tantôt des schémas, ou bien encore des photos.

L’enfant retrouvera aussi en fin d’ouvrage, un test-jeu concernant « l’assimilation » du documentaire. Et vu que le thème des dinos est très apprécié par les enfants, je suis certaine que l’assimilation de cet ouvrage se fera rapidement et cela tout en prenant plaisir.

Je conseille vivement cet ouvrage très ludique, fait par des scientifiques, rappelons-le !!!!
Encore une chose importante à signaler, en juin prochain, au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris se tiendra la grande exposition « A l’ombre des dinosaures, les premiers mammifères ».

L’ouvrage dont je vous parle aujourd’hui, s’inscrit dans la collection Histoires naturelles, réalisée en collaboration avec le Muséum d’Histoire naturelle.
Donc c’est pour dire qu’il est fort intéressant, et de bonne qualité !! 








Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Mai 2010



lundi 7 juin 2010

La bicyclette rouge : Tomes 1,2,3



Auteur : Kim Dong Hwa


Editeur : Paquet
Collection : La bicyclette rouge
Manga - Manhwa - Corée - Facteur - Correspondance - Emotions
Pages : 140
Parution : 21 septembre 2005










4ème de couverture :

Tome 1 : Yahwari
Empruntez les nombreux chemins de campagne à la rencontre des habitants de Yahwari. Vous croiserez sûrement cette bicyclette rouge, celle du facteur, qui circule doucement en harmonie avec la nature. " Avec la douceur de ces histoires courtes, Kim Dong Hwa est considéré comme l'un des plus talentueux auteurs de manhwa dans le cœur des coréens.
 
Tome 2 : Les Roses Trémières
"La prochaine fois que ma fille viendra me rendre visite, la vue de ces roses trémières lui rappellera le souvenir de sa défunte mère. J'ai semé les graines des fleurs depuis l'entrée du village jusqu'à ma porte... En empruntant ce chemin fleuri, ma fille aura l'impression de marcher en tenant la main de sa mère... Encore un peu de patience... Vivement que les roses trémières fleurissent... "
 
Tome 3 :
"C'est une pendulette magique qui a le pouvoir d'arrêter le temps ! Ça fait belle lurette qu'elle ne marche plus. D'après l'horloger, il est impossible de la faire réparer. Par conséquent nous ne vieillirons plus tant que nous consulterons cette pendulette."
 
 
 




Pour résumer ces 3 tomes, c’est l’histoire d’un petit village de campagne coréen. On y découvre la vie des habitants de Yahwari, des habitants pour la plupart âgés car la nouvelle génération est partie en ville pour étudier puis cette génération est du coup restée en ville pour travailler.


Les habitants de Yahwari vivent donc paisiblement, et se connaissent tous.

Et nous découvrons la vie de chaque famille par le biais du facteur. Nous suivons ses tournées, à vélo, à travers la campagne, au fil de chaque saison. Il apporte parfois du bonheur, et parfois du malheur.


Le facteur est en quelque sorte membre de chaque famille. Il a tissé un lien fort avec chaque villageois car il a suivi la vie de chacun, leurs coups durs, leurs petits bonheurs familiaux, la réussite des enfants...
 




Voici les 3 premiers tomes d’un manhwa, une BD coréenne,
et je peux vous dire que je me suis régalée.
 
Bref je ne peux tout vous résumer, ça se déguste non pas tout d'un coup mais il faut tourner les pages de temps en temps, puis on le repose... pour le reprendre et savourer les bonnes paroles. Croyez-moi c’est très beau !!

Tant au niveau qualité texte. C'est une BD coréenne très poétique. On suit la vie des villageois, les us et coutumes coréens. On rencontre des personnages remplis de bonté, ces villageois ont une vie pourtant difficile, ils vivent de l’agriculture et le travail est dur. Un rien fait leur bonheur, et pour le coup notre bonheur à nous aussi, grâce à la plume de l’auteur et aux très poétiques illustrations aussi. 
 
En lisant ces planches illustrées on découvre des individus superbes. Et puis ce facteur… on aimerait en avoir un comme ça qui fasse notre tournée. C’est vrai, il est toujours là au bon moment. En cas de problèmes il trouve toujours une solution. C’est l’ami de tous car il fait le lien entre le village et la ville où bien souvent vivent les enfants des villageois. Il n’y a que lui qui peut leur apporter des nouvelles.
 
Et on suit, la tournée de ce facteur dans un décor magnifique. Les illustrations sont très belles. Nous sommes plongés au cœur de la nature, beaucoup de fleurs, de petits chemins, de cours d’eau… les oiseaux chantent, nous traversons toutes les périodes de l'année, bref un bonheur.
 
Les histoires sont de courts chapitres, ce qui est agréable car comme je le disais on déguste, on savoure ces pages mais pas d'un seul coup. Mais il y a quand même une trame à suivre depuis le 1er opus puisqu’ensuite on retrouve les mêmes personnages, habitants du village.
 
Voilà, pour ma part je n’ai que de bonnes choses à dire sur ce manhwa, n’hésitez pas à découvrir cette BD coréenne, c'est un coup de coeur pour ma part !



Livres lus et chroniqués sur mon ancien blog en Juin 2010

samedi 5 juin 2010

Foire aux livres : trouvailles



Retour d'une foire aux livres








Pour quelques euros, me voici revenue avec :

Shutter Island de Dennis Lehane

Haute fidélité de Nick Hornby

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda

et Six pieds sous terre de Ray French




Bon week-end à tous, profitez bien du soleil.