vendredi 2 avril 2010

Chocolat amer





Auteur : Laura Esquivel
Traducteur : Eduardo Jimenez

Titre original : Como agua para chocolate

Editeur : Folio
Collection : Folio
Roman - Amour - Cuisine - Mexique -
Pages : 256
Parution : Février 2009









4ème de couverture :

Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d'étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L'amour de la vie est exalté dans ces pages d'un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes oeuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s'est vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde.
 
Nous sommes au début du 20ème siècle, au Mexique, en plein cœur de la Révolution Mexicaine. Nous nous trouvons au sein d’une famille Mexicaine vivant dans une ferme, Mama Elena est veuve et a ses trois filles avec elle, RosauraGertrudis et Tita.
 
Tita, la dernière des 3 filles a toujours eu un don pour la cuisine, et d’ailleurs elle serait même née sur la table de la cuisine. « Elle développa un sixième sens pour tout ce qui touchait à la nourriture ».  Tita a 15 ans lorsqu'elle rencontre Pedro, dont elle tombera éperdument amoureuse.

Un jour avec son père Pedro vient à la ferme pour demander à Mama Elena la main de Tita. Mais les us et coutumes mexicaines se mettrons sur le chemin de Tita, car dans la tradition mexicaine, la plus jeune des filles doit veiller sa mère jusqu’à sa mort et ne peut donc pas se marier. « Une de ces après-midi, avant que Mama Elena n’ait donné l’autorisation de se lever de table, Tita, âgée alors de quinze ans, lui annonça d’une voix tremblante que Pedro Muzquiz voulait lui parler…
- Et de quoi ce monsieur veut-il me parler ? dit Mama Elena après un long silence qui fit trembler Tita.
Elle répondit dans un filet de voix :
- Je ne sais pas. Le regard de Mama Elena était dur des contraintes qui pesaient sur la famille depuis des années.
– Eh bien ! mieux vaut que tu l’avertisses : si c’est pour demander ta main, ce n’est pas la peine. Il perdrait son temps et me ferait perdre le mien. Tu sais parfaitement que tu es la plus jeune de mes filles, et que tu dois veiller sur moi jusqu’à ma mort. »
 
En femme dure et aigre, Mama Elena ne démordra pas à la règle et Tita sera résolue de vivre éternellement avec sa mère jusqu’au décès de celle-ci. Tita est effondrée et le sera encore plus lorsqu’elle apprendra que tout compte fait c’est la main de sa sœur Rosaura, plus âgée de 2 ans que Tita, que sa mère offrira à Pedro. Et que Pedro, pour continuer de vivre auprès de Tita qu’il aime, acceptera ce mariage avec Rosaura.

Tita ne connaissant pas les intentions de Pedro (comme quoi il accepte ce mariage pour être toujours auprès d’elle), prend ce mariage pour une terrible trahison. Mais Mama Elena va comprendre bien vite que Pedro accepte ce mariage pour continuer de vivre sa passion pour Tita, auprès de Tita.
 
Mariage célébré entre Pedro et Rosaura, voilà maintenant que Tita se retrouve esclave de sa mère, et que celle-ci surveille de près Tita et Pedro. Connaissant les talents culinaires de sa fille, elle l’enverra en cuisine, l’a où elle excelle le mieux. Et ce n’est pas pour déplaire à Tita. Elle exprimera corps et âme sa passion pour la cuisine et mettra tous ses sentiments dans les plats qu’elle cuisinera. Un talent culinaire que Tita a hérité de sa nourrice indienne Nacha.
Mais certains plats que Tita va cuisiner vont provoquer quelques ensorcellements, car elle est tellement en lien avec les aliments (elle communique avec eux, ressent leurs forces et leurs émotions) que certains plats vont agir sur des personnes et notamment sur sa sœur Gertrudis, mais aussi sur Pedro qui vont chacun tour à tour se retrouver sous l’emprise de la magie culinaire de Tita. Si bien que les prédictions de Mama Elena en définissant la vie de ses 3 filles, vont se retrouver déjouées. La fureur de Mama Elena va s’élever.
Mais je ne peux vous en dire plus.  

Un régal ce livre !
 
A la fois roman-feuilleton et livre culinaire. Un roman très agréable à lire, et je dois dire que je n’ai pu m’en détacher facilement. Je ne dis pas que je l’ai lu d’une traite mais quasiment, tellement on a envie de tourner les pages pour connaître l’histoire jusqu'à sa fin.
 
L’auteur Mexicaine a su être très originale en mêlant à l’histoire les recettes de cuisine.
 
Chaque chapitre porte le nom d’un mois, et le nom d’une recette, vient ensuite les ingrédients de la recette puis commence l’histoire du chapitre en mêlant directement à l’histoire la manière de cuisiner le plat en question. Vraiment original !
 
De plus l’histoire évoque de nombreux rebondissements, et nous ne sommes jamais au bout de nos surprises. Ce qui est normal me direz-vous, entre une mère tel un dragon en furie et un jeune couple qui s’aime éperdument sans pouvoir vivre leur amour.
 
Les recettes apportent leurs charmes en plus de cette histoire d’amour, elles apportent quelques notes parfumées, quelques saveurs exotiques et un brin de magie.
 
Et puis l’époque est intéressante, n’oublions pas que nous sommes en pleine Révolution Mexicaine et qu’en plus des us et coutumes de l’époque, les conditions de la femme sont difficiles.
 
Que vous dire de plus si ce n’est que j’ai beaucoup aimé cette lecture…
un livre que j’ai savouré au fil des pages. 




Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Avril 2010

1 commentaire:

  1. C'est un époque et un endroit sur lequel je ne connais pas grand chose, tu me tentes avec ta chronique, je pense que ce livre pourrait me plaire :)

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Merci de votre passage sur le blog !