lundi 30 mai 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? #40



Rendez-vous initié par Mallou et repris par Galléane.



On répond à trois questions.
 
  1. Qu'ai-je lu la semaine dernière ?
  2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?
  3. Que vais-je lire ensuite ? 



La ménagerie du bout du monde
- Carol Birch -



 
Dans la crasse des Docklands du Londres victorien, un enfant fait une incroyable rencontre avec un tigre évadé d’un zoo. Le jeune Jaffy Brown est irrésistiblement attiré par le magnifique animal qui va délicatement le prendre dans sa gueule sans lui faire le moindre mal. Cette rencontre fait entrevoir à Jaffy un monde merveilleux, exotique, et éveille l’envie de voyager, loin de la vie tracée pour lui. Des années plus tard, avec son meilleur ami, il s’engage donc sur un baleinier. Le voyage est aventureux et les conduit aux confins de l’océan Indien. Mais, sans le savoir, c’est à la découverte de lui-même que voyage Jaffy Brown. D’aventures en tragédies, le jeune homme découvre sa part d’humanité. Et peut-être même le sens de toute une vie…
Un grand roman initiatique finaliste du prestigieux Man Booker Prize.


 









Quelques pages à terminer.... 
 


 
 
 
 
Et puis je vais enchaîner avec :
 
 
Necropolis
- Herbert Lieberman -
 
 
Paul Koning, médecin légiste, règne sur la morgue de New York, où défilent cadavres, enquêteurs et familles en deuil. Les dépouilles révèlent toute l'horreur dans laquelle baigne la ville - et où la fille du médecin, Lolly, vient mystérieusement de disparaître.
 
Plus petit livre de ma bibliothèque que j'ai trouvé, dans une version Points 2,
pour pouvoir l'emporter avec moi pour mon séjour à Londres.
Il ne prendra pas de place !!!

 
 
 
 
 
Le menteur
- Nora Roberts -
 

 
Shelby Foxworth a d’abord perdu son mari, porté disparu en mer, puis ses illusions. Car celui qui l’a séduite alors qu’elle était chanteuse dans les bars du Tennessee pour lui offrir une vie dorée dans la banlieue de Philadelphie était un menteur. Infidèle et faux comme le diamant qu’il lui a passé au doigt, il la laisse criblée de dettes. Et quand elle ouvre son coffre-fort, c’est pour y trouver des papiers d’identité multiples, de l’argent liquide et une arme. L’homme qu’elle aimait n’est pas seulement mort : il n’a jamais existé.
Se réfugiant avec sa fille de trois ans dans sa ville natale, Shelby se reconstruit peu à peu et redécouvre timidement l’amour. Mais peut-on vraiment échapper à son passé ?

  


Bonne semaine !!!


Le blog sera en pause pour cette semaine
car je pars à Londres.

 

lundi 23 mai 2016

Nos Adorables Belles-Filles




Auteur : Aurélie Valognes

Editeur : Michel Lafon
Roman - Famille - Relations humaines - Humour -
Pages : 269
Parution : 4 mai 2016













Synopsis :


Un père, despotique et égocentrique, Jacques.
Une mère, en rébellion après 40 ans de mariage, Martine.
Leurs fils. Matthieu éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants. Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps. Alexandre, rêveur mou du genou.

Et surtout... trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée. Laura, végétarienne angoissante. Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu.

Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse (bien à elle) à faire pâlir le Dalaï Lama, et un chien qui s'invite dans la famille et dont personne ne veut.

Mélangez, laissez mijoter... et savourez !


Sur la côte nord de la Bretagne, on s'apprête à fêter le traditionnel Noël chez les Le Guennec.
Une belle et grande demeure bourgeoise début XXe siècle dont Jacques, le père de famille et ingénieur de chantier de métier, a dirigé la rénovation. Une maison qui a de quoi accueillir une famille nombreuse, telle la famille Le Guennec ; une maison qui a un vécu avec ses odeurs, souvenirs, et beaucoup de traces nostalgiques avec des murs habillés de photos de famille.
Une famille... une grande famille... et quelle famille !!
 
La famille Le Guennec compte parmi eux : Martine, mère de famille de 3 enfants et épouse de Jacques depuis 40 ans. Elle veut que tout soit toujours parfait et notamment lorsqu'elle et son mari doivent accueillir leurs 3 fils accompagnés de leurs compagnes. Elle ne veut pas décevoir ses belles-filles et encore moins la dernière venue que la famille Le Guennec ne connaît pas encore.
 
Mais avec un mari comme Jacques, Martine a du souci à se faire. Jacques est un éternel gaffeur !! Et encore plus auprès de ses belles-filles. Un Jacques qui n'arrive pas à accepter le fait qu'il vient d'être mis en retraite anticipée à 62 ans pour être remplacé par un petit jeune. Il n'a quasiment plus rien à faire mais dit à tout le monde qu'il est débordé et accaparé par les gars du chantier... Du coup, Jacques est encore plus irritable que d'habitude au grand désespoir de Martine qui a peur que le repas de famille se passe mal.
 
Il va donc falloir assurer auprès de leurs trois fils et leurs trois belles-filles pour ne pas que le repas familiale soit trop houleux. D'autant plus qu'Alexandre, leur 2ème fils, n'a prévenu qu'au dernier moment par message sms qu'il viendrait accompagné de Laura, sa compagne.
Bien entendu, le stress monte pour Martine car le sms est passé à  la trappe. Martine n'ayant pas prévu sa venue, ne lui a pas acheté de cadeau de Noël... et puis ce qui l'énerve, c'est que Laura ne mange rien, elle est végétarienne. Alors lorsqu'elle verra le chevreuil préparé pour Noël... Martine sent que sa belle-fille va la détester.
 
Martine angoisse aussi par rapport à son autre belle-fille Stéphanie, car elle apprend qu'elle est enceinte... Alors le repas prévu par Martine va également énerver sa belle-fille Stéphanie : foie gras, huîtres... Un dîner pas très optimal pour une femme enceinte.
 
Bientôt la famille au grand complet sera réunie dans la grande maison des Le Guennec avec leur fils Matthieu et sa compagne Stéphanie ainsi que leurs deux enfants ; Alexandre venu contre toute attente avec Laura ; et puis Nicolas qui, au cours de ce repas de Noël, présente pour la 1ère fois sa nouvelle petite amie, Jeanne. Nouvelle... oui... car il en a déjà présentées plusieurs auparavant. La famille Le Guennec n'a donc encore jamais fait la connaissance de Jeanne.
 
Ne manque plus qu'Antoinette, la mère de Jacques et belle-mère de Martine. Une mamie, accro aux chocolats Mon Chéri, qui n'hésite pas à reprendre une petite coupette de champagne ou bien à s'inviter pour une galette des rois à plus de 400 kms.
 
Martine le sait bien, ce repas de famille va se dérouler comme d'habitude et c'est pour cela qu'elle stresse. Jacques commettra les pires gaffes ou remarques désagréables. Cela exaspère Martine qui n'hésite pas à faire des remontrances à son mari. Mais il n'est pas le seul à commettre des gaffes. Il aime taquiner ses belles-filles à sa façon mais il n'est pas au bout de ses surprises car les belles-filles ont du répondant et ne vont pas se laisser faire devant ce beau-père grincheux qui critique tout.
 
Ces fêtes de Noël, l'arrivée d'une nouvelle belle-fille, Jeanne, va ouvrir une nouvelle ère pour la famille Le Guennec et Jeanne risque fort, à ses dépens, d'ébranler le quotidien de cette grande tribu tout au long de l'année qui va bientôt commencer après ces fêtes de Noël.
 
 Un très bon roman familial !
 
 
Quel plaisir de s'immiscer au sein de la famille Le Guennec. Famille pas très différente d'une famille lambda, et du coup c'est un vrai bonheur cette lecture car on pourrait très bien se retrouver dans notre propre famille ou dans une autre déjà croisée au cours de notre vie.
 
Quelle famille ! Très bons choix pour les caractères de chacun des membres de cette famille car le tout donne une comédie familiale fraîche et très drôle. Le couple Martine/Jacques est superbement croqué dans cette comédie, un couple après 40 ans de mariage et trois fils. Mais dans cette comédie, les fils ne sont pas les héros. Ce sont plutôt leurs compagnes : les belles-filles. L'auteur, ici, met de côté les fils de la famille Le Guennec pour plutôt mettre en avant le côté relationnel de la belle-famille dans les 2 sens.
 
On prend plaisir à lire ce roman avec une histoire familiale qui prend forme dans la maison de famille où tout le monde se retrouve soit pour les fêtes soit pour les vacances comme bon nombre de familles partout en France et ailleurs. Et puis, comme dans toute famille il y a des petits quiproquos, anecdotes, prises de becs, etc. Et avec le panel de personnages que l'on a au sein de cette famille, on ne peut que passer un très bon moment lecture. Un panel sur plusieurs générations, car n'oublions pas le personnage d'Antoinette, la mère de Jacques, une belle-mère également, qui est assez rigolote je dois dire.
 
Entre humour et sensibilité, cette comédie familiale met en avant, vous l'aurez compris, les relations humaines au sein d'une famille et belle-famille avec, comme on le dit bien souvent, "les pièces rapportées". Et au cœur d'une famille nombreuse, il est parfois assez difficile de trouver sa place, voir même de se faire accepter. Tout ça est bien sûr mis en avant avec beaucoup de fraîcheur et d'humour très bien placé. Que j'aime le moment des échanges de cadeaux de Noël... A message personnel les cadeaux ! Je vous laisse découvrir la suite que cela peut engendrer avec des personnages tels que ceux de la famille Le Guennec. C'est tordant !!
 
L'écriture est fluide, simple et rapide à lire. Les chapitres sont courts. Très bon rythme sans aucun moment "plan-plan".
 
Petite touche sympa à noter à chaque début de chapitre avec toujours un petit dicton.
 
Bref, en somme un joli roman et un bon moment lecture
avec ce portrait de famille qui met du baume au cœur !
 
 
 
http://www.michel-lafon.fr/
 
 
 
 

mercredi 4 mai 2016

L'anatomiste



Auteur : Marilyne Fortin

Titre original : La Fabrica

Editeur : Terra Nova
Roman - Renaissance - Médecine - Chirurgie - Anatomie - Dessin - Peinture - Art - Pauvreté - Richesse - Prostitution - Intrigue
Pages : 394
Parution : 13 janvier 2016









Synopsis :


Né dans une famille miséreuse, Blaise est vendu par son père alors qu'il n'est encore qu'un enfant. Dans l'atelier d'un peintre, il perfectionne son art du dessin et rêve de devenir un grand artiste. Mais en 1539, la Renaissance a beau étendre ses lumières sur la France, elle éclaire difficilement ceux qui, comme lui, sont issus de la fange des ruelles. Les hasards de la vie font qu'il est contraint à travailler pour Gaspar de Vallon. Ce chirurgien méprisant et ambitieux lui demande d'illustrer son traité anatomique. Il impose à Blaise toujours plus de séances de dissections de cadavres et le force à une quête effrénée et illégale pour dénicher des corps dans les cimetières de Paris. Une rencontre vient toutefois bouleverser ce parcours : celle de Marie-Ursule, une prostituée énigmatique. Captivé par la beauté de la jeune femme, Blaise sent renaître son âme d'artiste et sa volonté de déjouer le mauvais sort qui semble s'acharner...

 Paris, 1524, le jeune Blaise vit dans la misère sous la coupe d'un père brutal. Celui-ci lui demande de faire tout un tas de petits boulots pour lui. Le seul plaisir pour Blaise, partir au petit matin dans la forêt et faire des croquis de la nature. Il a un talent inné entre les mains, il dessine à la perfection. Bien sûr, son père a compris bien vite qu'il pourrait tirer de l'argent du don de Blaise. Il l'emmène sur les marchés pour faire le portrait de ceux qui sont prêts à payer quelques pièces. Il l'oblige parfois à faire quelques dessins de scènes pas très catholiques. Blaise n'a pas le choix, il prend sa vie comme elle est, il ne veut surtout pas avoir le même sort que sa sœur... Il détestait ce père sournois, et détestait faire partie de ses traficotages.
 
Sur un marché, il est repéré par un peintre. Le lendemain, le père de Blaise l'oblige à le suivre. L'enfant sent bien qu'il se trame quelque chose... Il comprendra vite qu'il vient d'être vendu au peintre.
Quelques jours passèrent sans que l'homme ne lui explique quoi que ce soit. On décrassa Blaise, on l'habilla avec de beaux vêtements. Personne ne l'avait frappé jusque là... Et enfin, maître Battisto lui expliqua qu'il était un grand peintre reconnu également en Italie et qu'il comptait apprendre à Blaise le travail de peintre. A une condition, qu'il y est une confiance mutuelle. Blaise se détendit petit à petit en compagnie de maître Battisto et décida de lui faire confiance malgré qu'il ait été si souvent trompé dans sa vie, mais maître Battisto lui promettait un bel avenir.
 
Et en effet, il lui apprit à observer les êtres humains, à lui donner des conseils sur les lumières, etc.
 
Les années passent, Blaise est l'apprenti de maître Battisto et continue de perfectionner son art.
 
Mais en 1539, Blaise est cédé et contraint de travailler pour Gaspar de Vallon, un chirurgien méprisant et fort ambitieux et cruel anatomiste. Il en devient alors son esclave. Il découvre alors des soirées secrètes, des soirées de dissection de cadavres. On lui demande alors de bien observer les textures plutôt que les chairs sanguinolentes, ou viscères impudiquement dévoilés ou liquides gouttant sur la table.
 
Gaspar de Vallon ayant perçu le talent de Blaise, va profiter de celui-ci pour illustrer son traité anatomique qu'il entreprend : La Fabrica. Qu'il désigne comme étant le traité anatomique plus grand que nature. Il rêve d'être le 1er à terminer un tel ouvrage mais les Italiens ont eux aussi entrepris de constituer un ouvrage semblable, et ils mettent en pratique des méthodes scientifiques audacieuses. Une obsession pour De Vallon, surpasser les Italiens. Il espérait quelque chose d'inoubliable et voulait que son œuvre marie les récentes découvertes de la science et la fine fleur de l'art moderne. Il désirait qu'elle soit abondamment illustrée et très réaliste pour que les étudiants de médecine ou chirurgie l'utilise. Il espérait que l'Europe le cite un jour et voulait un ouvrage colossal.
 
Si bien que De Vallon augmente la cadence d'anatomies secrètes pour clôturer son œuvre. Il compte bien se servir de Blaise, qui a des doigts en or avec son talent inestimable de dessinateur. Et les reproductions de Blaise des différentes parties du corps humains sont sensationnelles.
Gaspar De Vallon lui impose alors de plus en plus de séances de dissection de cadavres et surtout l'envoie directement dans un Paris putréfiant en quête de corps de première fraîcheur dans les cimetières parisiens... Une quête illégale où Blaise risque la pendaison s'il se fait prendre. Mais il n'a pas le choix, Gaspar de Vallon le tient en coupe et il doit travailler pour lui et cela gratuitement.
 
Le destin de Blaise va croiser celui de Marie-Ursule, une orpheline élevée par une anglaise exilée et vouée à la damnation éternelle. Les manigances de sa mère vont faire entrer Marie-Ursule dans le cercle intime de De Vallon. Blaise découvrira vite que Marie-Ursule est une prostituée. Il est captivé par sa beauté si particulière. Marie-Ursule, elle, est attirée par l'argent. Blaise et Marie-Ursule vont tisser une amitié secrète et s'aperçoivent que leur vie ne leur plaît pas et qu'elle est dangereuse... Blaise, lui, aimerait retrouver son âme d'artiste qu'il a perdu petit à petit en étant forcé de participer aux anatomies et aux croquis qu'il devait effectuer pour De Vallon. Marie-Ursule, elle, aimerait quitter ce Paris qui l'a forcé à vendre son corps. Elle aspire à une autre vie... mais les mauvais sorts s'acharnent.
Quel roman historique !!
Passionnant !!
 

Premier roman très réussi qui mêle la fiction à la réalité. Au fil d'une histoire fictive, on découvre par contre la véritable histoire de la rédaction de traités d'anatomie à l'époque de la Renaissance. En effet, Marilyne Fortin a découvert au décours de ses études un traité anatomique anonyme du XVIe siècle illustré d'extraordinaire gravures. Est née l'idée d'une fiction sur l'artiste inconnu tout en mêlant faits historiques.
 
C'est extrêmement bien reproduit, une fois plongé dans le roman on a l'impression de traverser les ruelles lugubres de Paris et l'auteur nous transporte directement dans des cabinets d'anatomie tenus secrets et illicites. Le parcours de ce jeune artiste, Blaise, est passionnante et cela retrace donc sa vie à partir de son enfance jusqu'à ce qu'il atteigne environ 30 ans. De même pour la description des situations, le lecteur observe chaque détail grâce à l'écriture foisonnante de l'auteur.
 
L'auteur ne lésine pas sur les détails, rien ne manque aux descriptions des divers personnages issus de différentes classes sociales, autant des classes sociales pauvres que des classes sociales riches. On y retrouve donc Blaise, un enfant vendu par son père, Marie-Ursule contrainte de vendre son corps par sa mère, mais on y retrouve également un chirurgien imbu de sa personne et méprisant, etc. C'est magnifiquement décrit.
On se prend forcément d'attache pour le personnage de Blaise qui n'a, franchement, pas connu une vie facile...

Le Paris de l'époque est lui aussi superbement décrit. On y entre dans des monuments emblématiques, qui pour certains existent encore.

Les séances d'anatomie sont relatées avec beaucoup de précision, si bien qu'on a l'impression d'y participer également sans passer pour autant dans des scènes glauques. L'écriture reste élégante pour ne pas rentrer dans le glauque. L'auteur lève le voile sur ces séances de dissection ni réglementée et sans aucune hygiène, où l'on donnait les déchets aux chiens. Les parisiens de la haute société se pressaient en cachette pour assister à l'une de ces séances d'anatomie secrète qui devenait alors un spectacle. Les moyens de dénicher un cadavre sont aberrants....

Les mœurs de l'époque sont évoquées de manière subtile. Historiquement, c'est vraiment très intéressant.

L'écriture est, vous l'aurez compris, parfaite et rend l'histoire captivante du début à la fin.

C'est également très bien rythmé entre faits historiques et fiction.

Magnifique livre-objet également. Avec, au début de chaque chapitre, une vignette extraite des planches de La Fabrica, traité d'anatomie.

Fresque historique couplée à un récit de vie, incroyable et palpitante.


Exemple de vignette des débuts de chapitres.








lundi 2 mai 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? #39

 
 
 
Rendez-vous initié par Mallou et repris par Galléane.



On répond à trois questions.
 
  1. Qu'ai-je lu la semaine dernière ?
  2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?
  3. Que vais-je lire ensuite ? 


Vivez mieux et plus longtemps
- Michel Cymes -
 

 « Je suis comme vous. J’aime m’affaler sur mon canapé et céder au confort d’une petite flemme. Remettre au lendemain la séance de sport prévue le jour même. Oui, je suis comme vous : je ne déteste pas les sucreries et adore boire un bon coup. Comme vous, je sais qu’il vaut mieux croquer dans un fruit qu’engloutir une tablette de chocolat. Mais, comme vous, je résiste difficilement à la tentation.
Pourtant, la santé est un capital qu’il convient de chérir en permanence pour qu’il ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite…
Alors que faire ? Rester vigilant tout en continuant à se faire plaisir. C’est à cela que doit servir ce livre. Rappelant quelques principes vertueux, il regorge de conseils pratiques pouvant être suivis immédiatement. Et cela, quel que soit votre âge. Car il n’y a pas d’âge pour se prendre en charge. Pas d’âge pour se faire du bien ! »
 
 
 
J'ai beaucoup aimé cette lecture très instructive.
Chronique en préparation.




Autre lecture entamée mais pas encore terminée :


Pretty Girls
- Karin Slaughter -

Deux sœurs. Deux étrangères.
Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses sœurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu’elles nourrissent l’une pour l’autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille.  Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à se confronter : l’assassinat du mari de Claire, et la disparition d’une adolescente.
A tant d’années de distance, ces événements ont-ils un lien quelconque avec Julia ? Lasses de se faire la guerre, Claire et Lydia plongent dans la noirceur du passé familial. Une spirale sanglante...

 Avec la froide efficacité qui l’a rendue célèbre, Karin Slaughter fait ressurgir la noirceur et la sauvagerie au sein d’une famille frappée par la perte. Elle explore au scalpel les liens qui unissent les personnages et écorche leurs secrets. Un roman puissant, à vif, par l’un des écrivains contemporains les plus marquants.


  

 
Je vais poursuivre avec Pretty Girls :

 
 
 
 
 


Bonne semaine !!!